Qui sont les comédiens de Fantômes Montréal et que font-ils pendant cette pause obligée? Marie-Anik Deschamps répond à nos questions.
Depuis quand es-tu comédienne?
« J’exerce le métier professionnellement depuis 2005. »
Qu’aimes-tu le plus dans ton métier?
« C’est de faire vivre une expérience, susciter des émotions chez les spectateurs et parfois même, de me faire dire : « Vous faites ma journée! » »
Qu’est-ce qui t’a amenée à devenir comédienne?
« Le besoin de communiquer avec autrui, de raconter des histoires et de divertir m’y ont conduite. »
As-tu d’autres qualifications ou talents cachés?
« J’enseigne le théâtre, la danse et les arts plastiques et à ce qui paraît, mon gâteau au fromage est excellent! »
As-tu une anecdote amusante concernant ton métier de comédienne ?
« C’est un classique pour ceux qui la connaissent… Incarner Mary Gallagher, lors des Chasses aux fantômes, m’inspirait des scènes de crime!
Dans les rues du Vieux-Montréal, je m’installais au sol avec ma robe faussement souillée de sang et mon maquillage qui suggérait une importante lacération au niveau du cou.
Bien sûr que les spectateurs sursautaient quand ils me voyaient, mais tous ces pauvres passants qui n’étaient pas au courant de l’activité en cours ont vécu une mémorable frousse. Je ne pouvais pas vraiment décrocher de mon personnage lorsque mon groupe de spectateurs devait arriver dans la minute…
Plusieurs de ces passants, ne se doutant pas du subterfuge, ont appelé les secours, des policiers sont parfois même venus patrouiller dans la rue où je jouais pour trouver la femme ensanglantée laissée pour morte sur le trottoir. Quelle fleur de trottoir, cette Bloody Mary… »
Qu’est-ce que la pause obligée par la pandémie t’a apporté de positif?
« J’ai pu passer beaucoup de temps en famille et poursuivre des études pour me perfectionner en enseignement. »
Qu’est-ce qui te manque le plus de ton métier de comédienne?
« Le contact avec le public et mes collègues me manquent terriblement. »