Fantôme depuis 2003, Maxime Desjardins est le second comédien à se dévoiler.
Qu’est-ce qui t’a amené à devenir comédien?
« Mon grand-père parlait très fort, et ses blagues faisaient rire tout le monde. Je voulais lui ressembler. »
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier?
« Quand on aborde un nouveau personnage, on ne sait rien, on part de zéro. On ne peut rien prendre pour acquis. À force d’essayer, de se tromper, de recommencer, de questionner ce personnage comme on questionnerait un ami, on finit par trouver des réponses. On arrive à bâtir une vie, une vraie vie. Et si on fait vraiment bien notre travail, cette vie-là sera pérenne, universelle. »
As-tu d’autres qualifications ou talents cachés?
« À 16 ans, mon premier emploi: porteur de cercueil. J’étais prédestiné à me rapprocher des morts. D’ailleurs, ça m’a probablement servi à écrire mes premiers monologues pour Fantômes Montréal, quelques années plus tard.»
Qu’est-ce que la pause obligée par la pandémie t’a apporté de positif?
« Du temps pour écrire, et réfléchir à ce que je veux pour ma vie. L’occasion de devenir un expert en films de princesses (merci à ma fille). »
Qu’est-ce qui te donne espoir pour la suite?
« Cette impression que le pire est derrière. Que la lumière s’en vient. Que la vie va reprendre, avec le tintement des verres et le rire des amis. »
Qu’est-ce qui te manque le plus de ton métier de comédien avant la pandémie?
« La vie de tournée. Fraternité et découvertes. Et la bière d’après-show. Fierté du travail accompli, temps suspendu, pression retombée, fous rires en revisitant la soirée. »